Conclusions de l'inventaire des vieux bois sur le territoire de la Communauté de Communes de Serre-Ponçon

25 mars 2025
Charte forestière

Les arbres morts sont-ils le symptôme d’une forêt en mauvaise santé ?

Les branches au sol, après un chantier forestier, ne sont-elles là que pour gêner les amateurs de champignons ?

Et bien non, au contraire !

 

Depuis la fin 2023, la Communauté de communes de Serre-Ponçon pilote l’inventaire des bois morts et vieux bois dans ses forêts. Pourquoi ? Parce que les scientifiques estiment que plus d’un tiers des espèces forestières dépendent des bois morts et sénescents (= très gros bois, qui ont dépassé le stade où on les coupe habituellement) pour leur alimentation, leur reproduction et leur habitat. 

L’inventaire s’est concentré sur les dendromicrohabitats, nom générique donné aux petites structures des arbres, qui favorables à l’accueil de différentes espèces végétales, animales ou fongiques. 

  

Les conclusions de cet inventaire ont été présentées lors d’une soirée conférence sur la biodiversité forestière, organisée en collaboration avec le Parc National des Ecrins. C’est Jean-Christophe Gattus, chef de projet au bureau d’étude de l’ONF, qui a répondu aux questions du public, venu nombreux pour l’occasion.

 

Les principaux éléments à retenir : 

  • Sur le territoire de la Communauté de communes de Serre-Ponçon, une grande diversité de type dendromicrohabitats existent, et leur trame est relativement bien répartie sur le territoire.
  • Les feuillus et le bois mort (souche d’arbres coupés, arbres morts sur pied, arbres et branches couchés au sol) sont essentiels car ce sont eux qui présentent la grande majorité des structures d’accueil de la biodiversité. Les pins sylvestres, qui présentent des dépérissements significatifs, sont eux aussi de bons supports de dendromicrohabitats.
  • Les résineux, en particulier les mélèzes et les sapins, présentent significativement moins de dendromicrohabitats, ce qui est à considérer dans le contexte historique local. Ces forêts sont jeunes (150 ans maximum) par rapport à la longévité des arbres qui peut atteindre plusieurs centaines d’années (500-600 ans). En effet, ils ont majoritairement été plantés dans le cadre de la restauration des terrains en montagne, après 1850. 

 

Pour plus de détails, vous trouverez le rapport complet de cette étude à droite de ce texte (encart : Documents), en format pdf. Bonne lecture !

 

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